Hommage à la résilience de nos sœurs

« Arrêtons d’essayer de changer les femmes autochtones et attaquons-nous au problème », ont dit des femmes autochtones à  l’organisme national des droits de la personne au Canada 

Le 8 mars 2016 – Ottawa (Ontario) 

En cette journée internationale de la femme, l’organisme canadien chargé de la protection des droits de la personne répète sa détermination à  trouver des solutions pour améliorer la qualité de vie des femmes et des filles autochtones au Canada.

La Commission canadienne des droits de la personne joint sa voix à  celle des femmes autochtones de partout au pays qui réclament, de façon urgente, des améliorations dans divers domaines : l’équité, l’accès à  la justice et la sécurité des femmes et filles autochtones au Canada.

Après deux ans de conversations approfondies avec des femmes et des organisations autochtones, la Commission publie un rapport qui décrit 21 barrières limitant, jour après jour, l’accès au système de justice relatif aux droits de la personne pour les femmes et les filles autochtones du Canada. Reprenant les commentaires de nombreuses participantes, le rapport met en lumière les changements que ces femmes considèrent comme étant nécessaires pour faciliter l’accès au système de justice relatif aux droits de la personne pour les femmes et filles autochtones, particulièrement celles en situation de vulnérabilité. 

« Le système de justice demeure inaccessible pour de trop nombreuses femmes et filles autochtones, soutient la présidente de la Commission canadienne des droits de la personne, Marie-Claude Landry. La Commission remercie toutes les femmes qui n’ont pas hésité à  venir nous raconter leur histoire et à  nous donner leurs points de vue. Nous avons désormais le devoir d’agir pour donner suite à  ce qu’elles nous ont dit. »

En plus de publier ce rapport, la Commission a prêté son expertise lors du récent processus de consultation menant à  l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Dans sa présentation, la Commission recommande une approche fondée sur les droits de la personne selon laquelle la violence faite aux femmes et aux filles autochtones est une violation de leurs droits en vertu des lois sur les droits de la personne applicables au Canada et à  l’échelle internationale. La Commission recommande aussi que l’Enquête soit tenue avec un souci d’accessibilité et d’inclusion pour veiller à  ce que tout le monde puisse y participer facilement du début à  la fin. 

« Nous attendons tous et toutes depuis longtemps cette enquête nationale, alors je veux faire ce que je peux pour que les choses soient bien faites. On ne doit pas oublier que la violence faite aux femmes et aux filles autochtones est un enjeu systémique de droits de la personne et qu’elle doit être traitée comme telle, ajoute la présidente. Nous sommes disposés à  mettre notre savoir-faire au service de l’Enquête de sorte qu’elle mette un accent renforcé sur les droits de la personne et qu’elle le conserve tout au long du processus. » 

Le rapport de la Commission ainsi que la soumission sont affichés sur le site Web de la Commission. 

La Commission canadienne des droits de la personneMon Canada inclut tout le monde.

Documents connexes

  • Hommage à  la résilience de nos soeurs : améliorer l’accès à  la protection des droits de la personne pour les femmes et les filles autochtones — Rapport intégral
  • Présentation par la Commission canadienne des droits de la personne au gouvernement du Canada dans le cadre du processus de définition des paramètres de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

 

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