Intimidation, obstacles et exclusion font souvent partie du programme scolaire des personnes handicapées

2 décembre 2016 – Ottawa (Ontario) – Commission canadienne des droits de la personne

Un étudiant handicapé sur dix décide de mettre un terme à  ses études prématurément à  cause de son handicap. Voilà l’une des constatations diffusées par la Commission canadienne des droits de la personne à  l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées célébrée le 3 décembre chaque année. Cette constatation provient d’une étude nationale, à  paraître bientôt, qui porte sur les personnes handicapées inscrites dans les écoles secondaires, collèges et universités du Canada.

« Dans une économie du savoir, où l’éducation est primordiale, il est troublant de constater encore aujourd’hui qu’autant d’étudiants handicapés mettent fin à  leurs études parce leur parcours scolaire est parsemé d’énormes obstacles », souligne la présidente de la Commission, Marie Claude Landry. « Comment notre société peut-elle aider l’ensemble des étudiants et étudiantes à  vivre leur potentiel quand leur parcours scolaire est, dans certains cas, une lutte quotidienne pour ne pas être exclus, tenus à  l’écart ou intimidés? » 

L’étude a aussi permis de constater que les étudiants handicapés se voient parfois refuser — par l’établissement d’enseignement — le soutien, le financement, les programmes et l’infrastructure dont ils ont besoin pour obtenir la même qualité d’instruction que le reste de la population étudiante. Les étudiants handicapés disent réduire le nombre de leurs cours ou mettre un terme à  leurs études, purement et simplement, à  cause de leur déficience.

« Pour la Journée internationale des personnes handicapées, il est vraiment important de souligner ces difficultés et les remarquables réalisations de toutes les personnes handicapées, qui, jour après jour, doivent se démener pour faire les études que nous sommes nombreux à  tenir pour acquises », ajoute la présidente. « Il est de notre devoir de veiller à  ce que chaque personne ait la possibilité d’étudier dans un environnement sécuritaire et inclusif — c’est le minimum à  atteindre, sans quoi c’est le système scolaire qui essuie un échec. »

Le rapport que la Commission publiera en 2017 présentera une compilation des données incluant les résultats d’une série de consultations menées auprès d’organisations expertes de toutes les régions du Canada, y compris les commissions des droits de la personne provinciales et territoriales.

Faits en bref

Intimidation : 27 % des personnes handicapées qui étudient dans une école secondaire, un collège ou une université du Canada se font intimider à  cause de leur handicap.

Exclusion : 35 % des étudiants handicapés du Canada disent être tenus à  l’écart ou exclus à  cause de leur handicap.

Nombre réduit de cours : 37 % des étudiants handicapés du Canada réduisent le nombre de cours qu’ils suivent, à  cause de leur handicap.

Décrochage : 11 % des étudiants handicapés décident de mettre un terme à  leurs études prématurément à  cause de leur handicap. 

Citations

« Dans une économie du savoir, où l’éducation est primordiale, il est troublant de constater encore aujourd’hui qu’autant d’étudiants handicapés mettent un terme à  leurs études parce leur parcours scolaire est parsemé d’énormes embûches. »

Marie-Claude Landry, Ad. E., présidente de la Commission canadienne des droits de la personne 

 
« Comment notre société peut-elle aider l’ensemble des étudiants et étudiantes à  libérer leur potentiel quand leur parcours scolaire est, dans certains cas, une lutte quotidienne pour ne pas être exclus, tenus à  l’écart ou intimidés? »

Marie-Claude Landry, Ad. E., présidente de la Commission canadienne des droits de la personne 

 
« Pour la Journée internationale des personnes handicapées, il est vraiment important de souligner ces difficultés et les remarquables réalisations de toutes les personnes handicapées, qui, jour après jour, doivent se démener pour faire les études que nous sommes nombreux à  tenir pour acquises. »

Marie-Claude Landry, Ad. E., présidente de la Commission canadienne des droits de la personne 

 
« Il est de notre devoir de veiller à  ce que chaque personne ait la possibilité d’étudier dans un environnement sécuritaire et inclusif — c’est le minimum à  atteindre sans quoi c’est le système scolaire qui essuie un échec. »

Marie-Claude Landry, Ad. E., présidente de la Commission canadienne des droits de la personne

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