La CCDP applaudit à la décision historique dans l’affaire de l’aide à l’enfance des Premières Nations

Le 26 janvier 2016 – Ottawa (Ontario) – Commission canadienne des droits de la personne

La Commission canadienne des droits de la personne accueille favorablement la décision du Tribunal canadien des droits de la personne dans l’affaire de l’aide à  l’enfance des Premières Nations et fait la déclaration suivante :

 

« Cette décision historique confirme que l’actuel Programme des services à  l'enfance et à  la famille des Premières Nations et ses critères de financement sont discriminatoires.

« Trop d’enfants vivant dans une communauté des Premières Nations sont retirés de leur milieu familial et placés en famille d’accueil. Ces familles reçoivent des services inadéquats par comparaison avec les familles à  l’extérieur des réserves.

« Nous souhaitons que cette décision marque le début d’une nouvelle ère au Canada. Une ère où chaque enfant – peu importe son identité ou son lieu de résidence  – a des chances égales par rapport aux autres de grandir dans un milieu sécuritaire, porté par l’amour et le soutien de sa famille. 

« Cette décision envoie un message clair aux Autochtones. Elle confirme que la Loi canadienne sur les droits de la personne peut contribuer à  éliminer l’écart entre le niveau de qualité de vie des Autochtones et celui des non-Autochtones au Canada. »

Veuillez consulter le document d’information pour obtenir de plus amples renseignements.

Citations

« Le Tribunal le dit clairement : chaque enfant au Canada mérite d’avoir des chances égales par rapport aux autres de grandir dans un milieu sécuritaire, avec sa famille. C’est cela, l’égalité. »
Marie-Claude Landry, Ad. E., présidente de la Commission canadienne des droits de la personne

« Cette décision confirme que, au Canada, quand une famille a besoin d’aide, on ne devrait pas tenir compte de qui elle est ou de l’endroit où elle habite. On doit seulement tenir compte du mieux-être des enfants. »
 — Marie-Claude Landry, Ad. E., présidente de la Commission canadienne des droits de la personne

« Cette décision historique pourrait avoir d’importantes conséquences sur les formules de financement utilisées par le gouvernement du Canada pour d’autres programmes ou services dans les réserves. »
Marie-Claude Landry, Ad. E., présidente de la Commission canadienne des droits de la personne

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