Les personnes qui la composent

La Commission mène ses activités partout au Canada grâce à un effectif d'environ 290 personnes.

Consultez cette section pour savoir qui sont les personnes qui la dirigent et ce qu'elles font.

Charlotte-Anne Malischewski

Vice-présidente (présidente intérimaire)

Charlotte-Anne Malischewski a été nommée vice-présidente de la Commission canadienne des droits de la personne en octobre 2022 et occupe le rôle de présidente intérimaire depuis décembre 2022. Elle apporte à cette fonction une vaste expérience des droits de la personne et du droit administratif, et est fermement engagée à construire une société plus juste et plus équitable.

Depuis son arrivée à la Commission, Mme Malischewski a eu le privilège de travailler avec le personnel divers et dévoué de la Commission. Ensemble, elles s’engagent à faire progresser les droits de la personne par la lutte contre le racisme, la réconciliation, l'accessibilité et la reconnaissance des droits socioéconomiques. Elles s’engagent également à moderniser les activités de la Commission pour soutenir ses nombreux rôles – défenseur de droits de la personne, organisme d’examen des plaintes, vérificateur et, depuis peu, responsable de la réglementation et de la défense des droits en matière d’accessibilité, d’équité salariale et de logement.

Avant de se joindre à la Commission, Mme Malischewski a travaillé comme avocate en contentieux civil à Toronto, où elle se chargeait de dossiers en droit administratif, la responsabilité civile et professionnelle, les affaires commerciales et le droit constitutionnel. Tout au long de sa carrière en cabinet privé, elle a maintenu une pratique pro bono active qui comprenait la représentation de personnes réfugiées, des litiges relatifs au droit à la vie privée et une contestation constitutionnelle historique visant la pratique de l’isolement cellulaire dans les prisons fédérales. Mme Malischewski a également travaillé dans le secteur à but non lucratif et mené des recherches sur les droits de la personne au Canada et à l’étranger.

Originaire de Saint-Jean, Terre-Neuve, elle est titulaire d'un baccalauréat spécialisé en études internationales et en musique du Collège Earlham, une maîtrise avec distinction en études sur les réfugiés et la migration forcée de l'Université d'Oxford, et un baccalauréat conjoint en droit civil et en common law (B.C.L/LL.B) de la Faculté de droit de l'Université McGill. Elle est membre l’Association du Barreau de l’Ontario.

Sasha Kiran Cragg-Gore

Commissaire à temps plein

Sasha Kiran Cragg-Gore a été nommé commissaire à temps plein à la Commission canadienne des droits de la personne en octobre 2022. Il possède une vaste expérience dans les domaines du droit qui touchent la vie des personnes à faible revenu, notamment le droit pénal, le droit de la famille et le droit de l'immigration.

Avant de se joindre à la Commission, Me Cragg-Gore a travaillé comme commissaire coordonnateur à la Section d'appel de l'immigration de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada où il devait statuer sur les appels des réfugiés et coordonner une équipe des commissaires. Il a joué plusieurs rôles à la Commission, dont celui de responsable national du perfectionnement professionnel et de la formation des nouveaux commissaires.

Me Cragg-Gore a aussi travaillé au sein du système judiciaire de l'Ontario à titre d'avocat de service pour Aide juridique Ontario et d'avocat pour le Centre francophone du Grand Toronto, un organisme francophone offrant notamment des services juridiques pour les personnes à faible revenu. Lors de son passage au Centre francophone, il a principalement représenté des clients dans des causes relatives au droit des réfugiés et de l'immigration et au droit de la famille. Il a aussi mis sur pied des initiatives et des programmes de soutien pour les personnes vivant avec le VIH/sida et pour les victimes de violence familiale.

Me Cragg-Gore a aidé à la réinstallation des réfugiés syriens, a siégé au comité de direction du St-James Town Community Corner et a offert gratuitement des services juridiques à la communauté 2ELGBTQI+ par l'entremise de la clinique juridique de l'organisme The 519. Il a été aussi membre du conseil du Scarborough Community Legal Services, qui offre des avis juridiques et des services de représentation aux personnes à faible revenu de Scarborough, avant de se joindre à la Commission.

Me Cragg-Gore est né et a été élevé par sa mère indienne et son père blanc au centre-ville de Toronto. Il est titulaire d'un baccalauréat en science politique et psychologie, ainsi que d'un diplôme en droit de l'université McGill, et s'intéresse aux droits des autochtones et au droit autochtone.

Me Cragg-Gore parle couramment l'anglais, le français et l'espagnol en plus d'avoir des bases en portugais et en hindi.

Jose Ordonez

Commissaire à temps plein

Jose Ordonez a été nommé commissaire à temps plein de la Commission canadienne des droits de la personne en janvier 2023. Il possède une vaste expérience en matière de droits de la personne et d’accès à la justice pour les personnes vulnérables et marginalisées.

Avant de se joindre à la Commission, Me Ordonez a occupé un poste de commissaire à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada où il devait notamment statuer sur les demandes d’asile et agissait à titre de spécialiste des demandes d’asile fondées sur le sexe. Me Ordonez a travaillé au Canada et à l’international auprès de personnes ayant survécu à la violence fondée sur le sexe et auprès de personnes issues de divers horizons ayant été touchées par la discrimination, la pauvreté et les problèmes de santé mentale.

Me Ordonez a également acquis une expertise sur différentes questions liées à la violence fondée sur le sexe, notamment les traumatismes, et d’autres comme l’intersectionnalité et les approches empreintes de sensibilité visant à faciliter le témoignage des survivants. À la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada, il a œuvré au sein de l’Équipe spéciale responsable des demandes d’asile fondées sur le genre, statuant plus précisément sur celles relatives à la violence familiale, à la violence sexuelle, au mariage forcé et aux mutilations génitales des femmes, entre autres. Me Ordonez a travaillé pour des organisations non gouvernementales (ONG) où il était chargé d’aider les autorités nationales à faire enquête et à intenter des poursuites à la suite de violences sexuelles perpétrées pendant des conflits en République centrafricaine et en République démocratique du Congo. Il a également donné de la formation à des membres de services de police, des juges, des procureurs et des travailleurs et travailleuses sociaux au sujet des droits internationaux de l’enfant et de la traite des personnes au Costa Rica, au Honduras et en Azerbaïdjan.

Me Ordonez a aussi représenté des personnes ayant survécu à la violence familiale et des personnes issues de communautés marginalisées dans des procédures de protection de l’enfance et des instances en matière familiale en tant qu’avocat-conseil à Aide juridique Ontario. Dans le cadre de ses études en droit, il a été stagiaire à Affaires mondiales Canada et au Tribunal pénal international pour le Rwanda des Nations Unies.

Il est titulaire d’une maîtrise en droit international public de l’Université Leiden aux Pays-Bas, d’un diplôme de Juris Doctor de l’Université d’Ottawa et d’un baccalauréat en sciences de l’Université Western.

Me Ordonez parle anglais, français et espagnol et habite à Montréal, au Québec.

Dianna Scarth

Commissaire à temps partiel

Dianna Scarth a passé la majeure partie de sa carrière à promouvoir les droits de la personne et à s’occuper d’enjeux de discrimination et de harcèlement. Elle réside à Winnipeg, au Manitoba, où elle a obtenu un baccalauréat ès arts, une maîtrise en travail social et un baccalauréat en droit.

Au début de sa carrière, Mme Scarth a travaillé comme agente de probation, travailleuse sociale dans un centre de traitement pour adolescents et adolescentes, et formatrice-terrain d’étudiants en travail social. Ces expériences ont enraciné sa compréhension des enjeux de droits de la personne et de justice sociale et ont affermi sa motivation à œuvrer dans ces domaines.

Dianna Scarth a dirigé la Commission des droits de la personne du Manitoba de 1996 à 2012. Cette période a été marquée par la croissance et le changement, puisque les options de médiation ont alors été élargies, qu'une approche systémique de résolution des plaintes a été adoptée et que des programmes d'éducation pour les employeurs et les jeunes ont été créés sous la direction de Mme Scrath. Son leadership en tant que directrice générale de la Commission lui a valu un prix d’excellence du service remis par le gouvernement du Manitoba en 2008.

Après avoir quitté la Commission des droits de la personne du Manitoba, Mme Scarth a occupé divers postes, dont celui de professeure invitée au Global College et celui de responsable de la diversité et des droits de la personne à l'Université de Winnipeg, son alma mater.

En 2017, elle a été nommée au Conseil consultatif de l'accessibilité du Manitoba qui est chargé de formuler des recommandations au ministre concernant l'élaboration de normes en vertu de la Loi sur l'accessibilité pour les Manitobains.

Mme Scrath n'a jamais cessé d’aider sa communauté bénévolement, plus récemment comme conseillère de la direction du Legal Help Centre (centre d'aide juridique) de 2012 à 2017, notamment.

Mme Scarth a été nommée commissaire à temps partiel de la Commission canadienne des droits de la personne en juillet 2018.

Me Julie Lassonde

Commissaire à temps partiel

Julie Lassonde (elle/iel) est une avocate bilingue, membre du Barreau de l'Ontario et du Barreau du Québec, et une médiatrice accréditée. Elle est titulaire d'un baccalauréat en droit civil et en Common Law de l'Université McGill, ainsi que d'une maîtrise en droit comprenant des études interdisciplinaires en arts visuels de l'Université de Victoria.

Au cours des dernières années, Me Lassonde a mis sur pied une entreprise spécialisée dans le domaine de la justice sociale, en particulier dans les questions de harcèlement, de discrimination et de violence, dont la violence conjugale. Ses activités ont notamment touché la formation, la médiation dans les milieux de travail, les universités et les communautés, ainsi que des activités juridiques en droit de la famille, principalement dans les secteurs public et à but non lucratif.

De 2018 à 2020, iel a été membre à temps partiel de la Commission d'indemnisation des victimes d'actes criminels de l’Ontario. Iel a aussi fait partie de plusieurs comités et conseils d’administration dont l'Association des juristes d'expression française de l'Ontario (AJEFO). Iel a également dirigé un projet de recherche en droit de la famille à la Commission du droit de l'Ontario, et géré la construction de la première maison d'hébergement pour femmes francophones à Toronto.

Me Lassonde est une passionnée d'art. Elle a reçu le prix « Innovative Electronic Theses & Dissertations Award » pour sa thèse de maîtrise interdisciplinaire intitulée « Performant le droit » qui combinait les domaines du droit et de l'art performance, complétée à l'Université de Victoria.

Valerie Richer

Commissaire à temps partiel

Valerie Richer est avocate, médiatrice et ancienne cheffe de la Première Nation Atikameksheng Anishnawbek.

Madame Richer a consacré sa carrière à œuvrer dans le domaine des droits de la personne et de la justice sociale. Elle a été conseillère juridique à la Commission des revendications des Indiens, ainsi qu'à la Commission canadienne des droits de la personne, en plus d'avoir été membre du Tribunal des droits de la personne de l'Ontario.

Madame Richer a également occupé le poste de conseillère stratégique auprès du chef national de l'Assemblée des Premières Nations (APN). Elle a travaillé en étroite collaboration avec les intervenants et les gouvernements des Premières nations lorsqu'ils ont intégré la Loi canadienne sur les droits de la personne à la suite de l'abrogation de l'article 67 de la Loi.

Elle est diplômée de la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa et titulaire d'un baccalauréat ès arts de l'Université Laurentienne. Elle est actuellement membre de l'Indigenous Bar Association et du Barreau de l'Ontario.

En tant que membre à temps partiel de la Commission canadienne des droits de la personne, madame Richer fait partie de l'équipe de commissaires qui rendent des décisions sur la façon de traiter les plaintes relatives aux droits de la personne qui relèvent de la compétence fédérale.

Michael Gottheil

Commissaire à l'accessibilité

Michael Gottheil est le premier commissaire à l'accessibilité du Canada, nommé en vertu de la Loi sur l'accessibilité du Canada.

M. Gottheil possède de nombreuses années d'expérience en leadership dans le secteur de la justice administrative, ayant déjà été chef de la Commission et des tribunaux de la Commission des droits de la personne de l'Alberta, président du Tribunal des droits de la personne de l'Ontario et président exécutif du Tribunal ontarien de l'aménagement et des Tribunaux de justice sociale de l'Ontario. Diplômé de la Osgoode Hall Law School, il a également pratiqué le droit du travail, de l'emploi et des droits de la personne pendant près de 20 ans. Il présente fréquemment lors de conférences et de séminaires et a beaucoup écrit sur les droits de la personne, l'accessibilité et l'inclusion, le droit administratif, la conception institutionnelle et les modèles alternatifs de résolution de conflits.

M. Gottheil est un arbitre et un médiateur expérimenté. Il a contribué au riche corpus de jurisprudence en matière de droits de la personne et de droit administratif au Canada. Il a également résolu avec succès des affaires complexes et multipartites dans les secteurs privé, public et parapublic. Les divers rôles de cadre supérieur qu'il a occupés dans le secteur public lui ont permis d'acquérir une connaissance approfondie des défis et des possibilités de résolution créative de différends portant sur d'importantes questions de politique publique.

M. Gottheil s'engage à favoriser la collaboration entre le gouvernement, le secteur privé, les organisations communautaires et la société civile dans son ensemble. Il cherche toujours à trouver des possibilités de changement pratique et positif entre divers intérêts. M. Gottheil comprend que nous avons tous des responsabilités juridiques et civiques, ainsi qu'une obligation morale de rendre la justice accessible et significative pour ceux qui en ont le plus besoin.

En tant que personne handicapée, M. Gottheil a toujours été prêt à partager ses expériences et à s'intéresser aux différences, aux défis et aux idées des autres. Il croit fermement qu'en écoutant et en entendant des perspectives diverses, nous devenons tous plus forts, individuellement et en tant que communauté.

Lori Straznicky

Commissaire à l'équité salariale

Lori Straznicky a été nommée commissaire à l'équité salariale en novembre 2022. Elle possède une vaste expérience du domaine de l'équité salariale proactive, des relations de travail, des relations industrielles et des droits de la personne, et ce, tant dans le secteur public que privé.

Mme Straznicky a consacré sa carrière à faire en sorte que les milieux de travail dans divers domaines soient empreints de justice et d'équité pour celles et ceux qui y évoluent. Avant de se joindre à la Commission, elle occupait un poste de cadre supérieure à la fonction publique où elle fournissait des conseils et des recommandations stratégiques au ministre du Travail. Elle a joué un rôle de premier plan dans l'élaboration de la Loi sur l'équité salariale et possède une vaste expérience de travail auprès des intervenants de secteurs relevant de la compétence fédérale. Lors d'événements nationaux et internationaux, elle s'est exprimée sur l'importance de l'équité salariale comme outil pour combler l'écart salarial entre les sexes.

Mme Straznicky accorde une grande importance au rôle que jouent les entités administratives dans l'accès à la justice et croit que les modes alternatifs de résolution des différends, notamment la médiation, permettent de régler les différends et d'apporter des changements durables entre les parties dans le milieu de travail. C'est guidé par cette conviction qu'elle a assumé ses fonctions de conseillère juridique au Conseil canadien des relations industrielles. À titre d'avocate en pratique privée, elle a représenté des clients devant la Cour supérieure de justice de l'Ontario et le Tribunal des droits de la personne de l'Ontario. Elle a également participé activement aux négociations et à la ratification, en 2005, de ce qui était connue sous le nom de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens pour veiller à ce que les Inuits du Nunavut soient inclus dans cette entente.

Riche de ces expériences, c'est avec la même sensibilité pour les perspectives de toutes les parties du milieu de travail, soient les employeurs, les agents négociateurs et les employés, que Mme Straznicky aborde son rôle de commissaire à l'équité salariale.

Mme Straznicky est membre du Barreau de l'Ontario. Elle est titulaire d'un baccalauréat en littérature anglaise de l'université McGill, ainsi que d'un baccalauréat en droit de l'Université d'Ottawa. Elle vit avec sa famille dans la vallée de l'Outaouais.

Date modifiée :