Nous voulons favoriser le dialogue, et non les procédures judiciaires

20 septembre 2016 — Ottawa (Ontario) — Commission canadienne des droits de la personne 

Dans la foulée de la plus récente ordonnance du Tribunal canadien des droits de la personne enjoignant le gouvernement fédéral d’appliquer la décision dans l’affaire de l’aide à  l’enfance chez les Premières Nations, la Commission canadienne des droits de la personne invite toutes les parties à  s’asseoir à  une même table et à  amorcer des discussions pour trouver des solutions réalistes qui amélioreront la qualité de vie des enfants autochtones et de leur famille.

Pendant près de 10 ans, la Commission a mené les procédures judiciaires dans cette affaire historique de droits de la personne. Plusieurs mois après la décision rendue par le Tribunal en janvier, la Commission a maintenant hâte de voir les parties s’asseoir à  une même table pour régler le dossier sans autre intervention des tribunaux.

« L’ordonnance rendue par le Tribunal génère un large éventail de conséquences, et il faut du temps pour l’analyser et l’appliquer », précise Marie-Claude Landry, présidente de la Commission. « La façon la plus rapide d’aider ces enfants serait de concentrer les efforts sur des solutions concrètes sans poursuivre la bataille devant les tribunaux. »

La Commission invite toutes les parties à  se rencontrer dès que possible pour régler cette importante question. « Nous voulons veiller à  la sécurité et au bien-être de chaque enfant des Premières Nations — et pour y arriver nous devons mettre fin à  l’escalade des procédures judiciaires », ajoute la présidente.

La Commission joue un rôle indispensable pour l’intérêt public, faisant le pont entre les parties pour régler les problèmes de droits de la personne avant qu’ils occasionnent des procédures judiciaires coûteuses. Elle surveillera de près la situation et continuera d’encourager les parties à  collaborer pour faire en sorte d’appliquer la décision du Tribunal de manière réaliste et constructive.

Citations

« L’ordonnance rendue par le Tribunal génère un large éventail de conséquences, et il faut du temps pour l’analyser et l’appliquer. La façon la plus rapide d’aider ces enfants serait de concentrer les efforts sur des solutions concrètes sans poursuivre la bataille devant les tribunaux. »

Marie-Claude Landry, Ad. E., présidente de la Commission canadienne des droits de la personne 

« Nous voulons veiller à  la sécurité et au bien-être de chaque enfant des Premières Nations — et pour y arriver nous devons mettre fin à  l’escalade des procédures judiciaires. »

Marie-Claude Landry, Ad. E., présidente de la Commission canadienne des droits de la personne 

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