Le droit au logement pour les personnes en situation de handicap : L’itinérance

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Mécanisme national de surveillance

Le droit au logement pour les personnes en situation de handicap : L’itinérance - Version texte

Nous surveillons le droit au logement adéquat des personnes en situation de handicap au Canada.

27 % des Canadiens et Canadiennes ont un handicap. Cela représente environ 8 millions de personnes.Note de bas de page 1

Nous examinons l’itinérance. L’itinérance est le fait de ne pas avoir un logement stable, sûr, et permanent. L’itinérance peut être vécu de différentes manières. Par exemple :

  • L’itinérance visible est quand les gens dorment dehors ou dans les refuges pour les personnes en situation d’itinérance.

  • L’itinérance cachée est quand les gens sont hébergés temporairement, mais ils n’ont pas leur propre logement. Par exemple, parfois les gens restent avec des étrangers, leur famille ou leurs amis. C'est ce qu'on appelle aussi le « couch surfing ».

Ce que nous avons trouvé :

  • Les personnes en situation de handicap avaient quatre fois plus de chance de vivre l’itinérance que les personnes sans handicap.Note de bas de page 2

    • 1 personne en situation de handicap sur 25 versus 1 personne sans handicap sur 100 ont vécue l’itinérance.

  • Elles avaient plus que deux fois plus de chances de vivre l’itinérance cachée.Note de bas de page 3

  • Elles avaient plus de chance de vivre l’itinérance à cause de la violence.Note de bas de page 4

    • Des gens qui ont vécu l’itinérance, 53% des personnes en situation de handicap ont dit que c’était à cause de la violence. Ceci est comparé à 36% des personnes sans handicap.

Ce que les gens nous ont dit :Note de bas de page 5

  • « Quand tu es en situation d’itinérance, chaque jour est un combat. Il faut lutter pour répondre à nos besoins de base, comme rester au chaud, au sec, et nourri. Nous sommes rejetés, déplacés, et harcelés. Nous n'avons pas de sécurité, de chauffage, de douche, ou de toilettes. Nous n’avons pas de vie privée ou de stabilité. On nous vole et nous maltraite. La police et les agents administratifs nous criminalisent. Ils nous font déplacés. Cela aggrave mon TSPT et mes problèmes de santé. »

  • « J’ai emménagé avec ma famille après avoir quitté une relation abusive. Les refuges ne semblaient pas sécuritaires ou sains. Restez dans un refuge aurait un impact négatif sur ma santé mentale et physique. »