Le droit au logement pour les personnes en situation de handicap : Les besoins impérieux en matière de logement
Le droit au logement pour les personnes handicapées : Les besoins impérieux en matière de logement - Version texte
Nous surveillons le droit au logement adéquat des personnes en situation de handicap au Canada. Nous examinons les personnes avec des « besoins impérieux en matière de logement ».
Les gens avec des besoins impérieux en matière de logement :
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habitent dans un logement inabordable, inadéquat, ou inadapté, et
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n’ont pas assez d’argent pour déménager à un logement à proximité qui est abordable, adéquat, et adapté.
Un logement abordable coûte moins de 30 % du revenu d’un ménage avant impôts.
Un logement adéquat n’a pas besoin de réparations majeures.
Un logement adapté a assez de chambres à coucher pour les gens qui vivent là.
Ce que nous avons trouvé :
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Les personnes en situation de handicap ont presque deux fois plus de chances d’avoir des besoins impérieux en matière de logement.Note de bas de page 1
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Les gens avec des besoins impérieux en matière de logement en 2022 :
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11% des personnes en situation de handicap
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6% des personnes sans handicap
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Les locataires en situation de handicap sont surreprésentés parmi les personnes qui ont des besoins impérieux en matière de logement.
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En 2022, 27% de la population du Canada avait un handicap. Mais 42% des locataires avec des besoins impérieux en matière de logement avaient un handicap.
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Ce que les gens nous ont dit :Note de bas de page 2
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« La porte d’entrée ne barre pas. Le fourneau est brisé. Le four ne fonctionne pas. Le propriétaire nous a dit que nous serons expulsés si nous demandons des réparations. Nous n’avons pas assez d’argent pour vivre ailleurs. »
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« Je peux seulement me permettre une chambre qui a des cafards et des punaises de lit. Les listes d’attente pour les logements subventionnés et les coopératives sont pleines depuis des années. »
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« Notre famille de cinq personnes habite avec mes parents dans leur petite maison. Il y a trop de monde, et la situation pèse lourdement sur nous. Ont ne dort assez. Il y a de la moisissure, et nous tombons toujours malade. Il n’y a pas de vie privée. On pense qu’on a échoué parce qu’on ne peut pas fournir un logement adéquat pour notre famille. »